jeudi 31 août 2006

Vitamines

Je suis incapable de vous écrire quoi que ce soit depuis que j'ai repris le travail au début de cette semaine.
J'ai vraiment peu de temps à consacrer au blog et comme, en plus, je suis physiquement un peu patraque, je n'ai pas l'énergie le soir de me mettre devant mon écran.
Je ne vais quand même pas me doper pour bloguer?!

samedi 26 août 2006

Copinage

Cendrinox a fermé son blog, la nouvelle commence à être connue.
En discutant avec elle hier, je lui ai fait part des demandes la concernant et elle m'a demandé de bien vouloir diffuser son mail pour ceux qui ne l'auraient pas.
C'est donc : cendrinox"chez"wanadoo.fr (pas de @, histoire d'éviter quelques spams...)
Voilà, mission accomplie, et avec plaisir!

vendredi 25 août 2006

Ça c'est un couteau!

Hier soir, au lieu de bloguer (quelle honte!), je suis allée au cinéma voir un film hautement intellectuel et formateur, qui devrait changer ma vision des choses et m'amener à... Bon, j'avoue : en réalité, je suis allée voir Wolf Creek, un film d'horreur du type "survival" (cf Massacre à la tronçonneuse). Ce n'est pas ma tasse de thé habituellement mais j'avais lu de bonnes critiques et puis, il faut profiter de ce renouveau de production dans le genre "horreur".




Dans ce style de film on vous présente longuement les personnages, histoire que leur découpage/éviscération/broyage ou écrabouillage vous remue un peu : on s'y attache à ces petites bêtes! Ce n'est pas le tout d'accumuler giclées de sang et autres sévices psychotiques, il faut instaurer un lien entre le spectateur et les futures victimes.

Dans Wolf Creek le réalisateur nous fait partager leur vie près d'une heure (un peu long, on se demande quand ça va enfin saigner!) puis il se contente d'une demi-heure pour leur faire subir plein de misères. Et finalement, ça suffit, je vous le garantis!

Je ne vous dévoilerai pas les ingrédients de cette horrible recette mais le fait qu'elle soit inspirée de faits réels ne fait qu'en rehausser le goût.

J'ai vu pas mal de films d'horreur, certains vraiment gores, mais là, je reconnais que certaines scènes m'ont particulièrement secouées... Et j'aime!

Par contre, comme anti-pub pour le tourisme en Australie, c'est le top! On n'a pas envie de se ballader dans le splendide désert australien après avoir vu ce film, oh non!

Le site du film.

mardi 22 août 2006

J'ai oublié de vous dire...

... que j'étais bien contente de vous retrouver après cette dizaine de jours loin de vous.

(c'est un peu sentimentalo-larmoyant, mais j'avais envie de vous le dire quand même!)

lundi 21 août 2006

Ça tourne!

Chose promise, chose due, voici la suite et la fin de mon périple.

Comme j'aime conduire et que j'ai l'âme un peu aventureuse, mon amie M. m'avait confié la tâche de chauffeur durant notre séjour. Dit comme ceci, rien de bien intéressant, je vous l'accorde! Il faut connaître l'Ariège pour en apprécier tout le "sel".
En effet, depuis la vallée il y avait 10 minutes de route pour rejoindre la maison mais 10 minutes de route de montagne ne laissant pas de possibilité de croisement, et avec des virages quasiment à angle droit. Donc on klaxonne avant de s'engager dans un tournant, à 20 km/h, et on scrute ce qu'on peut apercevoir de la suite du trajet pour se mettre sur un espace de dégagement si on voit une voiture qui arrive en face. Tout ceci, avec le ravin en perspective, ne pousse pas aux excès de vitesse! C'est assez stressant...

Ce qui a fait aussi qu'un soir, alors que nous étions descendues pour boire un pot, j'ai préféré boire un thé glacé plutôt qu'une boisson alcoolisée : je préférais avoir les idées claires, et puis je suis une personne responsable, de toute façon. (ce genre de confession n'est pas bonne pour l'audience, je sais...) Et c'est en toute bonne foi que j'ai donc pu répondre au gendarme qui faisait un contrôle d'alcoolémie que je n'avais rien bu. Il a jeté un oeil dans la voiture, a vu que j'avais charge d'âmes enfantines et m'a laissé repartir sans souffler dans le ballon! La fille aînée de mon amie a (fort justement?) fait remarquer que je ne devais pas avoir une tête d'alcoolique.

Dernière anecdote, bien dans le style traitdejupiterien : l'auto-stoppeur.(là vous vous imaginez un beau Suédois, bien bâti et souriant de ses belles dents blanches, le pouce en l'air... eh, j'ai dit le pouce! Vous avez mauvais esprit, quand même!) (en fait, il était brun, et sans musculature évidente. Enfin, il devait bien en avoir une, sinon il n'aurait été qu'une flaque sur le sol, je suppose!)
M. était au téléphone alors que nous allions remonter et je me suis donc garée devant une maison le temps qu'elle finisse, puisque hors de la ville, il n'y avait plus de réseau. Mais je gênais alors j'ai dû redémarrer. Un peu plus loin, un auto-stoppeur auto-stoppait.(essayer de dire cette phrase 10 fois de suite sans bafouiller, c'est un excellent exercice)
Je ne voulais pas lui laisser croire que nous allions le prendre et j'ai donc poursuivi ma route plusieurs dizaines de mètres derrière lui avant de me réarrêter. Evidemment, il nous a vu et a commencé à courir... J'avais beau lui faire signe que, non, on ne voulait pas le prendre, il continuait, alors j'ai redémarré, le laissant tout dépité sur le bord de la route!
Je croyais qu'on ne voyait ça que dans les films, eh bien non, ça arrive aussi dans la vraie vie. J'avoue que nous étions assez hilares dans la voiture, ce qui n'était vraiment pas charitable...

Avant d'en finir avec l'Ariège, je vous raconte l'environnement sonore, qui était parfois étonnamment surchargé.
En pleine nature, le silence, seulement troublé par le gazouillis des oiseaux, c'est reposant, on l'apprécie.
Une vache commence à meugler dans le lointain, puis c'est quasiment tout le troupeau qui s'y met, un vrai concert! Quand elles se taisent, on retrouve ce silence apaisant, ah, on est bien et là, c'est au tour du rotofil exterminant les ronces de ronronner, ou d'une tronçonneuse coupant du bois pour l'hiver. Il y a aussi les chevaux qui hennissent, l'âne qui braie : la ferme du Old Mac Donald en direct!
Etonnant, la variété de bruits qu'on peut remarquer quand le silence et le calme prédominent...

Blog Party

Giant Panda organise la 2ème Blog Party à Paris le 29 septembre.
Toutes les bonnes volonté sont encouragées à se manifester, notamment pour indiquer une salle disponible.
Pour plus d'infos, vous n'avez plus qu'à cliquer dans la colonne de droite !

dimanche 20 août 2006

Arythmie

J’avais pris le rythme sérieux d’une note par jour à mon retour dans l’univers du blog, mais j’ai faibli… Mea culpa, mea maxima culpa !
J’en ai beaucoup de remords car je vous imagine trépignant d’impatience et vérifiant sans cesse que je n’ai pas posté la suite, bref, ne vivant que dans l’attente de cette lecture palpitante ! (oui, j’ai beaucoup d’imagination) (trop ?)

Donc, l’Ariège. Ce fut un séjour vivifiant, d’une part car si je logeais dans une maison, celle-ci n’avait ni eau ni électricité et c’était donc soirées à la bougie et douches en faisant chauffer l’eau de la source. Rudimentaire, certes, mais pas désagréable pendant les vacances. Ça change de la routine !
Et d’autre part car la canicule ayant cessé, les températures, notamment le matin, étaient quand même assez fraîches. C’est sûrement bon pour la préservation des tissus cutanés, ce qui à mon âge est un plaisir qui ne se refuse pas !

J’ai passé cette dizaine de jours avec ma meilleure amie M. et ses filles, et ça aussi c’était vivifiant, en particulier les réactions de la plus jeune, qui se trouve être aussi ma filleule. Nous avions placé la douche un peu trop en hauteur pour elle (elle a 10 ans), surtout pour qu’elle se lave les pieds, lui avons-nous dit. Ce à quoi elle a répondu, qu’adultes ou enfants, on a tous les pieds au même endroit.
C’est devenu une phrase culte !

Nos activités se sont essentiellement réduites à faire la sieste, lire et à marcher dans la montagne. Pas très intéressant pour vous, mais quand nous descendions dans la vallée, pour téléphoner par exemple puisque le réseau ne fonctionnait pas en haut, il nous est arrivé quelques aventures.

Mais je vous en parlerais demain. (non, je ne suis pas sadique ! J’essaie simplement de ne pas vous lasser, je vous laisse respirer, c’est tout !)

jeudi 17 août 2006

Ça va mieux!

Avant de poursuivre ma chronique ariègeoise, il faut que je vous raconte mon dernier exploit. (vous allez vraiment me prendre pour une folle mais, bon...)
Je devais retrouver des amis pour dîner et je suis passée les retrouver chez eux dans un immeuble près de Bordeaux. Je sonne et à l'interphone on me demande mon nom.
Je réponds "c'est..." et là, le trou. Pendant 2 ou 3 secondes je n'ai pas su quoi dire!
Incapable de me souvenir de mon prénom.
Quand je vous dis que ça va mieux, moi!

mercredi 16 août 2006

Là-haut (enfin pas si haut...)

Voici le paysage que j'admirais tous les jours pendant mon séjour en Ariège après une bonne demi-heure de marche. (mais si, ça grimpe l'Ariège, il ne faut pas croire les mauvaises langues!)

Après avoir crapahuté sur le sentier serpentant dans la forêt, on arrive là:

Puis on grimpe jusqu'au chemin des crêtes:


Je trouve que c'est très beau, pas vous? (même si mes photos ne sont pas à la hauteur) (sans mauvais jeux de mots, bien sûr!) (plus sérieusement, je suis assez déçue du résultat...)
C'est un endroit particulier pour moi, plein de bons souvenirs.

Et les Ariègeois sont très accueillants, quoiqu'on en dise. (magret au barbecue et cèpes, si ce n'est pas accueillant, ça...! Ils savent recevoir, moi je dis!)

Bon, le décor est planté. La suite au prochain numéro!

mardi 15 août 2006

Apéritif

(non, pas question de vous parler d'alcool, ma réputation dans ce domaine n'est presque plus à faire) (réputation totalement... justifiée, en particulier pour la bière et le rhum, mais je n'en dirai pas plus!)
Juste pour vous ouvrir l'appétit quant à la narration de mes aventures ariégeoises, une petite anecdote bien dans le style "les mésaventures de traitdejupiter".
Partant pour une bonne semaine dans la nature, et étant particulièrement allergique aux aoûtats, et en plus venant de me faire piquer par une tique récemment, je décidais, toujours précautionneuse, de m'acheter un produit à pulvériser sur les vêtement permettant d'empêcher ces monstres sanguinaires de m'attaquer.
Sur le pulvérisateur il est conseillé de bien humidifier les vêtements et qu'une fois secs ils sont "inodores et restent répulsifs 2 mois même après 2 lavages et repassages." Bien, quoi. (je ne suis pas forte en maths mais 2 lavages en 2 mois ça fait 1 lavage par mois, ça, un peu dégeu, non?)
Evidemment quand j'ai voulu mettre dans mon sac les deux jeans que j'avais traité, ils n'étaient pas inodores, loin de là.
Mais vous vous en doutiez!
Je m'étais méfiée, quand même, et je n'avais pulvérisé le produit que sur ces 2 pantalons... heureusement.
Je les ai mis, faute de rechange, et puis en marchant vite dans la montagne, l'air pur et tout et tout, ça allait!
Mais cette odeur à mi-chemin entre les chaussettes sales et des aisselles mals lavées n'était pas très agréable, même si elle n'était pas très forte finalement. (ou alors mes muqueuses nasale s'étaient habituées!) (mon entourage, à qui j'avais expliqué le problème, a eu la gentillesse de ne pas se plaindre, en tout cas!)
Si la notice ment sur le côté "inodore", j'espère qu'il en est de même sur la résistance au lavage!

vendredi 4 août 2006

C'est parti!

Après toutes ces émotions, et même s'il me reste pas mal de choses à terminer au bureau, j'ai le bonheur de vous annoncer que je suis officiellement en vacances.
Oui, oui, j'ai failli croire moi aussi qu'elles n'arriveraient pas mais si, ça y est mes trois semaines de congés sont là!
Et, effet collatéral, je serai donc absente de cet écran au moins toute la semaine prochaine.
(oui, je sais, cela va être dur pour certain(e)s pour qui je suis une bouffée d'oxygène dans ce monde brutalement cynique et sans pitié pour les belles âmes qui sont les leurs, mais ils auront ainsi l'occasion d'aller lire d'autres blogs. Ce n'est pas bon, après tout, de ne se délecter que du mien et de l'apprendre par coeur, allez, un petit effort...!)
Bruno, sors de l'eau tout de suite! Et Lotus aussi! Ce qu'ils sont impulsifs, tout de même...
A bientôt, alors?

La débrouille

Pour Peebee

En gentille fifille propre sur elle, je me rends dans l'administration concernée par ma requête avec un dossier paufiné de mes blanches mains, c'est-à-dire : un plan, des photos, et mon plus beau sourire.
Je m'adresse poliment, et toujours souriante, à la préposée et je lui expose mon cas : je voudrais avoir l'autorisation de garer le véhicule de l'entreprise devant le chantier pour manutentionner les matériaux et éviter d'avoir à traverser la rue toutes les 5 secondes.
Elle me répond, assez aimablement il faut le dire, qu'à part pour les déménagements, aucun stationnement de ce type ne peut être autorisé par son service. A ma question "comment font donc les entreprises?" elle m'a répondu, texto!, "elles se débrouillent". Elle m'a bien informé que je n'avais qu'à prendre le risque, que je pouvais avoir une amende mais que c'était la seule solution. Ou alors, peut-être, en allant voir le service qui est de l'autre côté de la place...
Bref, elle m'envoyait me débrouiller ailleurs...
Je me rends donc dans l'autre service, et je suis reçue par une dame très gentille qui ne me donne que peu d'espoir. Ici aussi c'est le royaume de la débrouille! Elle appelle tout de même l'agent chargé du secteur et celui-ci me dit que la seule solution étant de demander un arrêté municipal, il m'incomberait ensuite de supporter les frais du balisage de la rue, avant et après le camion et la barrière l'entourant. Barrière à illuminer pour la nuit, évidemment. Il faudra aussi faire un marquage au sol pour indiquer aux voitures que, non, il ne faut pas foncer tout droit dans le beau camion, et qu'il faut, vraiment, plutôt faire un crochet vers la droite, puis un à gauche pour se remettre dans la direction normale de circulation. Bref, un coût astronomique pour 5 jours de travaux.
Ou alors je prends le risque, etc, etc.
Tout à fait conscient du ridicule de la situation, il a compati mais n'a pu lui aussi que me conseiller de me débrouiller.
Tout ceci pour quoi ? La seule raison en est que personne ne veut assumer la responsabilité éventuelle d'un accident. Chose que je comprends, mais le résultat en est que celle-ci est rejetée complètement sur les entreprises. Ce ne serait pas un problème si on nous donnait au moins à nous aussi la possibilité de protéger nos arrières grâce à un mode opératoire applicable et accessible financièrement à des artisans.
En deux jours cela fait deux fois que j'obtiens la même (non)réponse d'une administration. Je vais me débrouiller avec!

Peebee : je ne râle pas contre les fonctionnaires, tu l'auras compris, mais j'ai un peu eu le sentiment de me trouver dans la maison qui rend fou des"12 travaux d'Astérix" à la recherche d'un formulaire fantôme... Dommage, non?

mardi 1 août 2006

A fond

Plus que quelques jours avant les vacances donc, un boulot monstre pour finir plein de trucs, préparer le retour trois semaines plus tard, bref, pas le temps de bloguer, mais ça vous vous en étiez rendus compte tous seuls!

Je reviens pour ajouter quelques lignes à cette note écrite pendant ma "pause-déjeuner".
Dans mon travail, j'essaie toujours de faire le maximum pour les clients et même si ça ne marche pas toujours comme souhaité, les gens le comprennent quand on leur explique la situation clairement.
Alors quand je demande un renseignement important, portant sur un contrat de travail, à un organisme public et qu'on me répond de me débrouiller, que cela ne les regarde pas... je ne sais même pas comment réagir tellement c'est "gros". Je ne me suis pas énervée, celle qui m'a répondu ne faisant que répéter ce que lui disait sa chef, mais je ne vais pas en rester là et je compte bien non seulement obtenir ma réponse par une autre voie mais aussi agir de façon à ce que d'autres ne subissent pas le même genre de réponse vaseuse.
Il est vrai qu'appeler pendant la pause-café, c'était risqué. Moi aussi, j'exagère...!